Chirurgie rectale

Anatomie

Le rectum est le segment terminal de l’intestin. Il fait suite au colon sigmoïde au niveau de la charnière recto-sigmoïdienne et se termine par l’anus.

On distingue 2 segments : l’un supérieur pelvien, l’autre inférieur périnéal ou anal. Le rectum pelvien ou ampoule rectale a une fonction de réservoir, Le rectum périnéal ou canal anal (2 à 3 cm) est fermé par la tonicité du sphincter, il assure la continence.

Le rectum est en contact étroit:
En avant avec l’utérus et le vagin chez la femme, avec la vessie, les vésicules séminales et la prostate chez l’homme. En arrière avec le sacrum et les veines pré sacrées. Latéralement avec les uretères et les vaisseaux pelviens.


But de la chirurgie

La chirurgie rectale s’adresse soit à des affections bénignes (polypes, tumeur villeuse, prolapsus, hémorroïdes, maladies inflammatoires) soit à des affections malignes (cancer).

On oppose 2 types d’interventions : les interventions conservatrices qui conservent le canal anal et le sphincter et qui assurent une continence normale et les interventions non conservatrices qui suppriment le canal anal et le sphincter et qui se terminent par un anus artificiel définitif (colostomie définitive).

Déroulement de l'intervention

Cette intervention peut se faire soit par cœlioscopie soit par laparotomie associées parfois à un abord périnéal.
La cœlioscopie ou laparoscopie est une technique opératoire permettant de réaliser une opération à l’intérieur du ventre sans que soit nécessaire de réaliser de larges incisions. Cette technique a l’avantage de limiter les cicatrices, de diminuer les douleurs postopératoires et de permettre une récupération physique plus rapidement qu’une intervention par voie ouverte. Le principe de l’intervention est de gon er le ventre du patient avec un gaz (oxyde de carbone) afin que le chirurgien ait suffisamment d’espace pour travailler avec des instruments qui passent à travers la paroi abdominale par l’intermédiaire de trocarts. Ce travail se fait sous contrôle d’une caméra et d’un écran vidéo. La cœlioscopie n’est donc qu’un moyen pour réaliser une opération, les principes de cette intervention étant identiques par coelioscopie et par laparotomie. D’ailleurs le chirurgien doit prévenir son patient qu’en cas de difficultés il peut-être amené à arrêter la cœlioscopie pour réaliser une intervention classique avec une ouverture (conversion).

La laparotomie (ouverture du ventre) est réalisée le plus souvent par une incision verticale médiane.


Risques

Aucune intervention n’est complètement dénuée de risques. Ceux-ci sont très rares et en général bien maitrisés, mais vous devez connaitre ces éventualités avant de vous décider à vous faire opérer

Pendant l'intervention

  • Blessure des organes proches du site opératoire
  • Hémorragie
  • Compression nerveuse
  • Traumatisme uréthral

Après l'intervention

Les suites opératoires sont simples dans la majorité des cas :

  • Les stules anastomotiquesSaignements
  • Infections
  • Occlusion intestinale

La reprise du transit est précoce (2 à 3 jours post-op) permettant une reprise de l’alimentation orale. La durée d’hospitalisation est de 6 à 8 jours).

Complications générales

Comme une phlébite, voire une embolie pulmonaire, là aussi extrêmement rare en raison de la prévention systématique qui est réalisée :

  • Complications des stomies
  • Complication périnéale
  • Complication urinaires


Fiche d'information sur la chirurgie rectale © Fédération de chirurgie viscérale et digestive pdf 222,49 ko

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